Les élèves d’HiDA au Muséum de Bourges

Ce lundi 22 mai, les élèves de première participant à l’option HidA ont passé la journée au Muséum d’Histoire naturelle de Bourges, où ils ont été reçus par son directeur Sébastien Minchin. Ils ont finalisé leur projet annuel, en conduisant une table ronde consacrée à la controverse suivante : « Faut-il restituer les têtes maories à la Nouvelle-Zélande ». Les élèves avaient travaillé le sujet en classe et chacun incarnait un des acteurs de la controverse (scientifique, ministres, élu, …) dont il devait défendre la position. Non seulement les élèves ont bien rendu compte des idées du personnage incarné dans un exposé synthétique, mais ils ont ensuite réussi à construire un débat « improvisé » qui a permis de mettre en lumière les ambiguïtés, les points forts et les fragilités de chaque position.

L’après-midi, Monsieur Minchin les a sensibilisé à une question connexe : le devenir des membres des peuples colonisés, recrutés pour participer aux zoos humains de la fin du XIXe s. et décédés en Europe. La dépouille d’un certains nombre d’entre eux a été intégrée aux collections du Museum National d’Histoire naturelle de Paris… Des demandes de restitution devraient être faites par leurs descendants directs ou des descendants de leur famille proche. Une découverte stimulante pour l’esprit…

white and brown wooden boat on body of water

Le groupe HiDA à Amsterdam

Jour 4

Nous nous sommes mis en route plein d’espoir. Mais une déconvenue nous attendait : il n’était pas possible d’obtenir des places pour l’exposition Vermeer sur place. Nous sommes donc repartis penauds vers le centre historique. Nous avons visité le béguinage, institution médiévale ayant perduré à Amsterdam jusqu’en 1971. Il s’agissait de fondations pieuses permettant à des femmes veuves ou célibataires de vivre à l’écart de la société une vie de prière en toute indépendance. N’étant pas un ordre religieux elles ont survécu à la réforme protestante.  Ce lieu clos respire la paix.

Mais nos élèves avaient hâte de profiter du quartier libre promis. Ils ont donc profité de la ville entre jeunes durant deux heures. Après quoi nous avons regagné l’auberge, récupéré nos bagages et pris le bus du retour. Fatigués mais riches d’une expérience nouvelle dans une ville à la fois active et paisible, par le contact d’oeuvres extraordinaires.

Jour 3

Le lever fut plus matinal, pour un départ précoce. Le programme le nécessitait ! Nous avons visité le quartier du Jordan. Quartier populaire en cours de « boboisation », ce quartier est très mignon. Nous y avons vu deux églises à plans centrés, la maison dans laquelle Descartes habita. Par dessus nous avons visité la maison d’Anne Frank. Moment d’interrogations et d’émotion. Puis nous avons rejoint l’esplanade des musées pour obtenir des billets d’entrée au musée Van Gogh. Nous avons réussi et les élèves ont passé l’après-midi à admirer les oeuvres de ce peintre majeur de la fin du XIXe siècle. Autre temps fort esthétique. Demain nous démarrerons de bonne heure pour tenter d’obtenir des billets pour la grande exposition Vermeer. Si nous n’y parvenons pas, nous suivrons le programme initialement prévu.

Jour 2

Après une bonne nuit réparatrice les élèves ont repris la route du centre d’Amsterdam.  Nous avons complété notre connaissance du coeur médiéval avec la visite de L’Oudekerk, première église de la ville et plus vaste et lumineuse.  Les élèves étaient plongés dans un tableau de Vermeer ! Le côté surprenant c’est que cette église se situe en plein quartier rouge et est entourée de lieux de plaisirs mais aussi d’un centre d’information à destination des prostituées.

Puis nous avons rejoint l’esplanade des musées pour la visite d’abord du musée d’art contemporain puis du Rijksmuseum. Les oeuvres du premier musée ont parfois laissé certains perplexes: les achromes de Manzoni ou les concepts de Fontana (coup de cuter dans un monochrome) par exemple… Mais en Hida il faut tout voir et recevoir sans jugement a priori.

Les collections du Rijksmuseum n’ont pas fait le même effet aux élèves. Du Moyen âge au XXe siècle nous avins eu dans une scénographie agréable un beau panorama de l’art néerlandais. Évidemment Rembrandt a retenu notre attention ; mais nos élèves étaient invités à se questionner sur d’autres tableaux. Une déception :  les Vermeer avaient été décrochés en vue d’une exposition commençant vendredi. Nous allons essayer d’obtenir des places… l’espoir fait vivre ! 🤨🤔😉

Jour1

Tous les élèves étant ponctuels nous avons démarré de Gien à 20h35. A 22h40 nous étions à la gare routière où nous commençâmes d’attendre notre bus dont le départ était prévu à 23h45. Ce n’est qu’à 23h35 que le bus se rangea à sa place non sans que nous ayons commencé à nous  poser des questions. Finalement le bus partit à l’heure et arriva avec 30 minutes d’avance. Les élèves et leurs profs avaient peu dormi…! Nous posâmes les bagages à l’auberge où l’accueil fut chaleureux. Vers 6h45 nous prenions le bus pour découvrir la ville. Un petit jour glacial se levait quand nous prîmes notre petit déjeuner dans la gare centrale d’Amsterdam. Puis nous commençâmes les visites des rues du centre. Voulant visiter le musée d’Amsterdam nous découvrîmes qu’il avait déménagé. Nous nous rendîmes donc à l’Hermitage qui accueille une partie des collections. Toutes les pièces que nous voulions voir n’étaient pas exposées mais nous en vîmes quelques unes. Les élèves firent durer la pause au chaud en participant à une oeuvre évolutive reposant sur la réalisation de broderies…

Après avoir pris le repas au soleil, nous nous lançâmes dans une longue découverte des monuments de la ville : Neue Kerke, tours des pleureuses, différents bassins et autres merveilles du centre . C’est donc fourbus que nous sommes rentrés à l’hôtel. Les élèves se délassent en attendant l’heure du repas. La suite demain !  Bonne nuit ! 

HidA en controverses au muséum de Bourges

Lundi 16 mai les élèves de première option HidA étaient attendus à Bourges pour la journée de clôture de leur projet annuel Controverses-Musée. Toute l’année ils ont travaillé sur les questions du statut et de l’éventuelle restitution des restes humains détenus par les musées français, à partir de l’exemple de la restitution des tête maories à la Nouvelle-Zélande par la France en 2012.Ils ont été accueillis chaleureusement par Sébastien Minchin, actuel directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges et jadis Directeur du Muséum de Rouen qui détenait des têtes maories et a décidé de les restituer en 2006, provoquant ainsi la colère de la ministre de la culture Christine Albanel. Il a fallu un changement de la loi, le vote d’une loi spécifique et 6 ans de débats difficiles pour qu’intervienne finalement la restitution.Après une visite axée sur les évolutions dans la présentation des œuvres du museum et les raisons de ces évolutions, les élèves ont joué le rôle d’un des acteurs du débat dans le cadre d’un colloque fictif. Le travail de l’année sur cette question et un entrainement à la prise de parole en public leur ont permis de donner le meilleur d’eux-même.

A la fin du colloque, se libérant de leurs notes certains ont même entamé un débat improvisé, mais dans lequel ils continuaient à interpréter leur personnage. Un vraie prouesse intellectuelle puisqu’ils devaient dire non pas ce qu’ils pensaient personnellement, mais ce que leur personnage aurait pensé.Ils ont bien mérité les félicitations de M. Minchin qui assistait à la performance, des organisateurs du dispositif Controverses-musées, venus d’Orléans pour l’occasion, et bien sûr de leur heureux professeur, M. Giacopelli.L’après-midi a été consacré à une visite du musée du Berry, autour de deux pièces de la collection du musée : la momie du prêtre Djedhor et le cadavre naturellement momifié d’un enfant mort au IIe s ap JC, mais en mauvais état. La directrice du musée a fait réfléchir les élèves à la question du sort que l’on devait réserver à ces objets de collection : exposition ? camouflage ? réinhumation (pour la momie de l’enfant) ? Chaque solution présentait des avantages et des inconvénients.Les élèves sont rentrés fatigués de cette journée, mais avec le sentiment d’avoir bien réfléchi et récolté les fruits de leur travail ! Encore bravo à eux !

HidA à l’Astrolabe

« De la musique avant toute chose… »

Vendredi 3 décembre au soir, les élèves d’HidA et quelques-uns de leurs camarades de la section euro SES ont assisté à un nouveau concert de jazz à Orléans. Jay Jay Johanson, crooner pop, mais aussi figure du trip hop se produisait à l’Astrolabe. Les élèves ont été invités par les organisateurs à visiter les coulisses et à découvrir « l’envers du décor » d’un concert. Puis ils ont assisté à la première partie assurée par un groupe vendômois. Enfin ils ont profité des harmonies jazz pop du chanteur suédois. Le retour à Gien (arrivée vers 1h du matin) s’est fait dans un silence… qui était encore du Jay Jay Johanson…

Semaine musicale pour l’HidA

La semaine dernière les élèves d’Histoire des arts ont profité de deux concerts radicalement différents. Mercredi soir ils étaient conviés à orléans, à la scène nationale pour un concert Jazz et musique éthiopienne :  Kutu. Ce spectacle a été mis au point durant le confinement de l’hiver 2020-2021 par le violoniste de Jazz Théo Ceccaldi et deux chanteuses éthiopiennes Hewan G/ Wold & Haleluya T/Tsadik. Les élèves ont été pris par l’énergie des musiciens. Dimanche c’est un duo qui se produisait à Gien, invité par l’association Rencontres musicales de Gien. Le duo V.V. (pour violon violoncelle) interprète tous  types de musique avec inventivité, générosité et virtuosité. De J.S. Bach à leurs improvisations en passant par Mozart ou leurs propres compositions d’inspiration tzigane, Guillaume Latour et Titi Dufour nous ont fait voyager  dans leur univers musical pour le plus grand plaisir des élèves. A l’issue du concert, les instrumentistes ont pris de leur temps pour discuter avec les élèves.