Les éco-délégués ont bénéficié de la formation CANOPE au sein du lycée (ou Escape Game avec les éco-délégués) Lundi 30 janvier une partie des éco-délégués a bénéficié du savoir-faire et des compétences des médiateurs du réseau CANOPE. Les élèves ont participé à un Escape Game suivi d’un échange sous forme de débat sur l’éducation au développement durable. L’escape Game était structuré sous forme de trois pôles de recherche sur : les sources d’énergie l’alimentation durable la pollution numérique Ces thématiques font parties des 17 objectifs du développement durable établis par les Etats membres des Nations Unies et qui sont rassemblés dans l’Agenda 2030. Nous pouvons être fiers du travail et de l’attitude très collaborative des éco-délégués.
Nous nous sommes mis en route plein d’espoir. Mais une déconvenue nous attendait : il n’était pas possible d’obtenir des places pour l’exposition Vermeer sur place. Nous sommes donc repartis penauds vers le centre historique. Nous avons visité le béguinage, institution médiévale ayant perduré à Amsterdam jusqu’en 1971. Il s’agissait de fondations pieuses permettant à des femmes veuves ou célibataires de vivre à l’écart de la société une vie de prière en toute indépendance. N’étant pas un ordre religieux elles ont survécu à la réforme protestante. Ce lieu clos respire la paix.
Mais nos élèves avaient hâte de profiter du quartier libre promis. Ils ont donc profité de la ville entre jeunes durant deux heures. Après quoi nous avons regagné l’auberge, récupéré nos bagages et pris le bus du retour. Fatigués mais riches d’une expérience nouvelle dans une ville à la fois active et paisible, par le contact d’oeuvres extraordinaires.
Jour 3
Le lever fut plus matinal, pour un départ précoce. Le programme le nécessitait ! Nous avons visité le quartier du Jordan. Quartier populaire en cours de « boboisation », ce quartier est très mignon. Nous y avons vu deux églises à plans centrés, la maison dans laquelle Descartes habita. Par dessus nous avons visité la maison d’Anne Frank. Moment d’interrogations et d’émotion. Puis nous avons rejoint l’esplanade des musées pour obtenir des billets d’entrée au musée Van Gogh. Nous avons réussi et les élèves ont passé l’après-midi à admirer les oeuvres de ce peintre majeur de la fin du XIXe siècle. Autre temps fort esthétique. Demain nous démarrerons de bonne heure pour tenter d’obtenir des billets pour la grande exposition Vermeer. Si nous n’y parvenons pas, nous suivrons le programme initialement prévu.
Jour 2
Après une bonne nuit réparatrice les élèves ont repris la route du centre d’Amsterdam. Nous avons complété notre connaissance du coeur médiéval avec la visite de L’Oudekerk, première église de la ville et plus vaste et lumineuse. Les élèves étaient plongés dans un tableau de Vermeer ! Le côté surprenant c’est que cette église se situe en plein quartier rouge et est entourée de lieux de plaisirs mais aussi d’un centre d’information à destination des prostituées.
Puis nous avons rejoint l’esplanade des musées pour la visite d’abord du musée d’art contemporain puis du Rijksmuseum. Les oeuvres du premier musée ont parfois laissé certains perplexes: les achromes de Manzoni ou les concepts de Fontana (coup de cuter dans un monochrome) par exemple… Mais en Hida il faut tout voir et recevoir sans jugement a priori.
Les collections du Rijksmuseum n’ont pas fait le même effet aux élèves. Du Moyen âge au XXe siècle nous avins eu dans une scénographie agréable un beau panorama de l’art néerlandais. Évidemment Rembrandt a retenu notre attention ; mais nos élèves étaient invités à se questionner sur d’autres tableaux. Une déception : les Vermeer avaient été décrochés en vue d’une exposition commençant vendredi. Nous allons essayer d’obtenir des places… l’espoir fait vivre ! 🤨🤔😉
Jour1
Tous les élèves étant ponctuels nous avons démarré de Gien à 20h35. A 22h40 nous étions à la gare routière où nous commençâmes d’attendre notre bus dont le départ était prévu à 23h45. Ce n’est qu’à 23h35 que le bus se rangea à sa place non sans que nous ayons commencé à nous poser des questions. Finalement le bus partit à l’heure et arriva avec 30 minutes d’avance. Les élèves et leurs profs avaient peu dormi…! Nous posâmes les bagages à l’auberge où l’accueil fut chaleureux. Vers 6h45 nous prenions le bus pour découvrir la ville. Un petit jour glacial se levait quand nous prîmes notre petit déjeuner dans la gare centrale d’Amsterdam. Puis nous commençâmes les visites des rues du centre. Voulant visiter le musée d’Amsterdam nous découvrîmes qu’il avait déménagé. Nous nous rendîmes donc à l’Hermitage qui accueille une partie des collections. Toutes les pièces que nous voulions voir n’étaient pas exposées mais nous en vîmes quelques unes. Les élèves firent durer la pause au chaud en participant à une oeuvre évolutive reposant sur la réalisation de broderies…
Après avoir pris le repas au soleil, nous nous lançâmes dans une longue découverte des monuments de la ville : Neue Kerke, tours des pleureuses, différents bassins et autres merveilles du centre . C’est donc fourbus que nous sommes rentrés à l’hôtel. Les élèves se délassent en attendant l’heure du repas. La suite demain ! Bonne nuit !
La nouvelle édition du concours des « Piles s’Empilent » est en cours. L’objectif reste de sensibiliser les citoyens à la gestion des déchets par le biais de collectes des piles et batteries usagées dans les établissements scolaires. L’édition précédente du concours a permis de réunir plus de 7,8 tonnes de piles et batteries usagées dans toutes les écoles participantes. C’est un beau record à battre pour cette nouvelle édition. Concrètement, différents points de collecte sont disponibles au lycée.
pour les élèves, 4 points de collecte : à proximité de la vie scolaire (bat A et bat C), à la cafétéria et à l’internat
pour le personnel non enseignant : au 1er étage du bâtiment B
pour les enseignants : salle des professeurs
Toutes les piles bâton, plates, bouton et batteries d’appareils électroniques, informatiques et d’outillage sont collectées. Elles sont ensuite triées selon leurs technologies puis acheminés vers des usines de traitements spécialisées. Au sein du lycée, c’est Screlec un organisme à but non lucratif agréé par les pouvoirs publics qui prend en charge la collecte.
Les élèves de 1re et Tle spécialité HLP (majoritairement) ont pu visiter le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, emmenés par Me Debain. Ce fut l’occasion de découvrir les richesses de ce musée dédié aux cultures du monde entier, dans un bâtiment conçu par l’architecte Jean Nouvel.
300.000 œuvres d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques constituent la collection que le musée a pour mission de conserver, de documenter et d’enrichir. La collection abritée par le musée du quai Branly – Jacques Chirac est très diverse, tant dans ses régions (Afrique, Asie, Océanie, Amériques) que dans sa composition (photographies, textiles, sculptures, masques…). Elle est le résultat d’une histoire, depuis le néolithique, en passant par les rois de France jusqu’aux explorateurs et grands ethnologues du 20ème siècle.
L’après-midi fut consacré à l’exposition temporaire « Black Indians ». L’exposition rend hommage à l’extraordinaire créativité des Africains-Américains de Louisiane à travers les défilés de Black Indians. Quand la mémoire des ancêtres esclaves croise celle des communautés amérindiennes.
Dans le cadre de l’option entrepreneuriat du BTS MCO, nos étudiants se sont rendus à Orléans pour visiter le LAB’O :
« Le LAB’O Village by CA Orléans est un espace de 14 000 m2 spécialement dédié aux jeunes entreprises innovantes. L’accélérateur d’innovation détecte, fait émerger et accompagne les créateurs d’entreprises qui vont créer les emplois de demain. Comment ? En leur offrant un environnement sécurisé et convivial et en les aidant à avoir accès aux compétences, outils et infrastructures indispensables au succès et à la croissance de leur startup.
Lieu totem de la French Tech Loire Valley à Orléans (MAME à Tours), le LAB’O accueille une soixantaine de startups qui bénéficient au quotidien de l’expertise de ses équipes et de ses partenaires.
De l’incubation « d’amorçage » à l’incubation de « décollage », le LAB’O réunit toutes les conditions et expertises nécessaires aux startups : diagnostic, mentoring, mise en relation avec des grands groupes, suivi méthodologique individuel, mise en réseau avec l’écosystème de l’innovation… et accompagnement financier sur mesure. »
C’est sur le thème « Différences et Répétitions » que les élèves de seconde de la section Arts Plastiques du lycée de Me Ronzier ont travaillé. Le Zeppelin Hindenburg et Marylin Monroe ont été conviés à cet exercice de création…
Fête de la Science 2022 : Panique dans la bibliothèque !
A l’occasion de la fête de la Science, deux classes de seconde et la classe de BTS2 ont participé à Panique dans la Bibliothèque, un escape game pédagogique pensé pour réfléchir aux idées reçues en science. Ce jeu a été organisé par M. Yassine et Mme Sabine au CDI, avec l’aide précieuse de M. Marot (Adjoint Technique de Laboratoire) grâce au scénario et aux documents fournis par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Les élèves, répartis en quatre équipes, ont dû déjouer les plans des Obscurantes, un groupe complotiste, à travers une enquête basée sur une première idée reçue : « Un jour, on pourra vivre sur Mars ».
Seize autres vraies/fausses idées et infox en sciences se cachent dans les énigmes du jeu et sont réparties dans quatre parcours thématiques :
Parcours 1 : Thématique “Évolution et génétique” mené par les agents XY
Parcours 2 : Thématique “Matière, physique et chimie” mené par les agents H2O
Parcours 3 : Thématique “Histoire et société” mené par les agents SHS
Parcours 4 : Thématique “Environnement” mené par les agents ECO
Les groupes ont presque tous réussi à stopper la catastrophe en moins d’une heure. Bravo à tous les participants qui ont su garder leur sang froid et développer leur esprit critique et leur sens de la collaboration.
Ayant effectué l’an passé un voyage d’études en Suède sous l’égide d’Erasmus+, nos deux enseignantes Mmes Mondet et Blom vont plus loin en créant en sein du lycée le Club Erasmus !
Le club Erasmus concerne des élèves de première euro (15 au total), et ils travailleront sur le projet que l’on a avec le lycée de Torsby en Suède: créer un magazine autour de la thématique des pratiques durables. Nous allons travailler sur ce thème en leur faisant créer des sondages, réaliser des interviews sur place, visiter des structures comme le ski tunnel de Torsby. Le principe est de travailler en collaboration avec les correspondants en créant des groupes de travail à distance. Nous pourrons une fois sur place bénéficier du matériel de leur section journalisme : studio photo pro et salle informatique pour le montage vidéo. Nous finaliserons le magazine durant la mobilité, et notre séjour devrait se terminer par une présentation du projet à la bibliothèque de Torsby. Le magazine sera très probablement virtuel, il sera bien sur partagé et communiqué.
Il s’agit également d’un échange : les élèves français seront logés chez leur correspondant suédois. La visite des suédois aura lieu sur l’année scolaire 2023-2024: les français accueilleront à leur tour leur correspondant.
Pour cette première semaine de club Erasmus, on demande aux élèves de se présenter grâce à la réalisation d’une vidéo. La prochaine séance aura lieu au retour des vacances.
Ce projet bénéficie du financement Erasmus de l’Union Européenne.
Depuis cette rentrée scolaire, le parking du personnel du lycée est équipé d’ombrières photovoltaïques. Opération réalisée par la Région Centre Val de Loire, comme expliqué dans l’article du Journal de Gien du 01/09/2022.
Lundi 16 mai les élèves de première option HidA étaient attendus à Bourges pour la journée de clôture de leur projet annuel Controverses-Musée. Toute l’année ils ont travaillé sur les questions du statut et de l’éventuelle restitution des restes humains détenus par les musées français, à partir de l’exemple de la restitution des tête maories à la Nouvelle-Zélande par la France en 2012.Ils ont été accueillis chaleureusement par Sébastien Minchin, actuel directeur du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges et jadis Directeur du Muséum de Rouen qui détenait des têtes maories et a décidé de les restituer en 2006, provoquant ainsi la colère de la ministre de la culture Christine Albanel. Il a fallu un changement de la loi, le vote d’une loi spécifique et 6 ans de débats difficiles pour qu’intervienne finalement la restitution.Après une visite axée sur les évolutions dans la présentation des œuvres du museum et les raisons de ces évolutions, les élèves ont joué le rôle d’un des acteurs du débat dans le cadre d’un colloque fictif. Le travail de l’année sur cette question et un entrainement à la prise de parole en public leur ont permis de donner le meilleur d’eux-même.
A la fin du colloque, se libérant de leurs notes certains ont même entamé un débat improvisé, mais dans lequel ils continuaient à interpréter leur personnage. Un vraie prouesse intellectuelle puisqu’ils devaient dire non pas ce qu’ils pensaient personnellement, mais ce que leur personnage aurait pensé.Ils ont bien mérité les félicitations de M. Minchin qui assistait à la performance, des organisateurs du dispositif Controverses-musées, venus d’Orléans pour l’occasion, et bien sûr de leur heureux professeur, M. Giacopelli.L’après-midi a été consacré à une visite du musée du Berry, autour de deux pièces de la collection du musée : la momie du prêtre Djedhor et le cadavre naturellement momifié d’un enfant mort au IIe s ap JC, mais en mauvais état. La directrice du musée a fait réfléchir les élèves à la question du sort que l’on devait réserver à ces objets de collection : exposition ? camouflage ? réinhumation (pour la momie de l’enfant) ? Chaque solution présentait des avantages et des inconvénients.Les élèves sont rentrés fatigués de cette journée, mais avec le sentiment d’avoir bien réfléchi et récolté les fruits de leur travail ! Encore bravo à eux !